Voilà plus d'un mois que je ne t'ai
plus donné signe de vie (du moins sur ce blog), pour une raison qui tient presque
à un seul événement : la découverte d’un jeu vidéo fan-ta-sti-que. Et
comme toutes les fois que je découvre un jeu vidéo fantastique, je m’isole et utilise
la majeure partie de mon temps libre pour y jouer.
"Dwarf Fortress" : construction d'un quartier résidentiel tout confort pour nains de la Plèbe. |
Bon, là, je montre ledit jeu à
Léandra (nous sommes sur nos ordinateurs respectifs dans un café de notre
quartier, pauvre de nous !) – en l’occurrence je lui montre un nain
construisant des fortifications sur le dernier étage d’une tour de garde
surplombant l’entrée principale de ma mine – et elle me dit : "Il
faut quand même une grande capacité d’abstraction". Léandra n’aime pas
trop les jeux, hein...
Mais je te parlerai de "Dwarf
Fortress" une autre fois.
Là, j’écris l’introduction d’une
série d’articles.
Une série d’articles sur les jeux
PC.
Au départ, je ne voulais en faire
qu’un seul (d'article) mais le tout risquait (encore) d'être totalement indigeste pour toi (déjà comme ça, il risque de l'être un tantinet).
Hem.
*
* *
La magie d’un jeu vidéo est
vraiment quelque chose d’impalpable (comme le sucre, en Belgique) et d’indéfinissable. Elle n’a parfois, voire
souvent, strictement aucun
rapport avec son esthétique : certains jeux sont graphiquement répugnants
de prime abord (comme le premier "Civilization"
de Sid Meyer ou le susnommé "Dwarf Fortress") mais procurent
néanmoins des journées entières de découverte et de plaisir. À l’inverse,
certains jeux sont de pures merveilles graphiques tout en étant linéaires,
ennuyants, plats, vides, fades...
"Monkey Island II" (1991) : le jeu d'aventure qui possède la fin la plus bizarre et la plus extraordinaire du Monde du jeu vidéo. |
Bref.
Tout ça pour dire que je n’ai pas encore abordé dans ce
blog ma passion pour les jeux PC. J’ai pourtant vécu de nombreuses semaines, de
nombreux mois – que dis-je "de nombreux mois" ? – de nombreuses
années sur des jeux PC. À tel point que, quand j’étais adolescent, ma vie en
dehors de l’école se résumait à lire de la science-fiction et à jouer à
l’ordinateur. No sex, no drugs, no rock
and roll. Seulement des livres et des jeux. La situation n'a d'ailleurs pas
beaucoup changé.
L'Atari 2600. |
"Sram". Oui, c'est un peu simpliste mais ça date de 1987, hein ! |
Un peu plus tard, au début
des années 90, les ordinateurs avaient déjà bien évolué par rapport à mon
antique Commodore... Lors de ma fête laïque (l’équivalent – tout aussi nunuche
– de la communion mais pour les non-croyants) à douze ans et quelques mois, je
reçus une médaille ridicule et assez d’argent pour m’acheter la
machine de guerre de l’époque : un 386, avec écran super VGA (256 couleurs
s’il vous plaît !) et un vrai disque dur tout neuf de quelques centaines
de mégaoctets (oui, oui, on parlait de mégaoctets à l’époque).
C’est à mes yeux l’âge d’or pour les jeux vidéo PC. C'est à ce moment-là que j'ai découvert "Dune", le jeu puis le livre qui ont changé ma vie. Les ordinateurs avaient alors assez de puissance pour permettre beaucoup de choses, mais pas assez pour rendre les concepteurs fainéants en misant tout le gameplay sur les effets spéciaux.
C’est à mes yeux l’âge d’or pour les jeux vidéo PC. C'est à ce moment-là que j'ai découvert "Dune", le jeu puis le livre qui ont changé ma vie. Les ordinateurs avaient alors assez de puissance pour permettre beaucoup de choses, mais pas assez pour rendre les concepteurs fainéants en misant tout le gameplay sur les effets spéciaux.
L'introduction du jeu "Dune" (1992).
Rien que de la revoir, ça me redonne des frissons.
Rien que de la revoir, ça me redonne des frissons.
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* *
Voilà ! Durant les mois à venir à venir, de temps en temps, je viendrai donc nourrir cette série d’articles avec des chroniques de jeux PC et j’expliquerai pourquoi je les aime tant. Je te préviens : si tu n’es pas fan, ça risque d’être d'un intérêt très limité, voire totalement sans intérêt !
Et je continuerai sans doute, en parallèle, de t'ennuyer avec des articles faisant l'éloge des araignées ou reprenant les règles du concours de lancer de chats ou encore vantant les mérites de la régulation des scouts dans les trains...
À bon entendeur !
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