vendredi 20 mai 2011

[HUMEUR] Dieu, l’Univers et moi : réflexions en vrac sur l’athéisme, l’infini, le fatalisme et la perception du réel


Bigre, vous êtes encore là après un titre aussi prétentieux ?

Athéisme

Durant mes premières années d’université, j’ai eu l’insigne honneur de suivre quelques cours d’histoire moderne professés par Sa Très Haute Magnificence l’Abbé Hersquin (je ne suis plus vraiment certain de l’orthographe de son nom, ni de son titre d’ailleurs). Le gaillard n’était pas du tout de ma couleur politique mais qu’importe après tout : c’était un excellent orateur et un très bon professeur.

Le Sieur Hersquin aimait marquer son auditoire en utilisant des phrases chocs. L’une d’entre elles ressemblait à ceci : le discours de l’athée, Mesdames-z-é-Messieurs, en énonçant sa certitude de la non-existence d’un dieu, rejoint en certains points la foi du théiste. Ce n’est certes pas sa phrase exacte (sauf, sans doute, pour le "Mesdames-z-é-Messieurs") mais je pense – en tout cas j’espère – ne pas avoir déformé le fond de Sa Sérénissime Parole.

Je me suis dit que quelque chose clochait dans son discours. Je me considère comme athée depuis... euh... la nuit des temps ? En tout cas depuis que j’ai commencé à réfléchir à la question (6-7 ans, je dirais, au pif) et je ne me suis jamais retrouvé dans sa définition. Pour moi, l’athéisme n’est pas tant la certitude de la non-existence d’un dieu que le refus de laisser une quelconque place – même infime – dans mon existence à un pareil concept métaphysique. Oui, ça n’a l’air de rien comme ça, mais ça fait une sacrée différence !

Il faut également mentionner que je n’ai jamais reçu d’éducation religieuse, ma famille proche étant elle-même très majoritairement athée. "Mon" athéisme n'est donc pas la négation virulente d'un dieu auquel on m'aurait "forcé" de croire (1) et est sans doute très différent de l'athéisme militant d'un adulte qui réfute l'éducation religieuse qu'il a reçue étant enfant.

Au-delà de l’éducation, je me suis souvent demandé ce qui faisait de moi un athée et j’ai forcément trouvé, dans mes lectures et au travers d'une réflexion personnelle, une kyrielle de réponses. On peut par exemple chercher du côté de l’anti-autoritarisme (j’ai du mal avec l’autorité et je déteste sincèrement toute forme de paternalisme : je ne peux donc concevoir qu’un hypothétique dieu, via une quelconque religion, fasse de l’ingérence dans ma vie par des lois restreignant inutilement mes libertés), de la remise en contexte historique (les raisons politiques, morales et sociales derrière toute croyance métaphysique, d’hier comme d’aujourd’hui, sont souvent par trop visibles : cela me fait énormément relativiser le caractère a priori absolu de nombreuses divinités) ou encore du rationalisme critique (ma – néanmoins adorable – collègue de bureau homéopathe m’appelle parfois "monsieur le positiviste" ou encore "le scientiste", ce que je prends pour un compliment, même si elle ne le dit pas toujours dans ce sens).

Il y a par ailleurs un concept que j’adore ruminer la nuit quand je n’arrive pas à dormir : celui de l’argument de la cause première. C’est un des arguments utilisés notamment par les tenants de la religion chrétienne, faisant remonter l’histoire de la vie et de l’univers (et du reste) à une cause unique et primordiale, qui serait Dieu. John Stuart Mill, dans son Autobiography (1873), démontra le paradoxe de l’argument de la cause première, en citant une réflexion de son père : "(...) the question Who made me? cannot be answered, because we have no experience or authentic information from which to answer it; and that any answer only throws the difficulty a step further back, since the question immediately presents itself, Who made God?" (2) 

Autrement dit : l’idée d’un dieu comme origine du monde ne fait que repousser d’un cran la question des origines : si dieu m’a créé, alors qui a créé dieu ? Certains diront que notre univers est trop hiérarchisé, trop "réfléchi" pour se passer d’un architecte initial doté d’une pensée consciente créatrice. Mais ça ne résout rien du tout car, à partir du moment où cette hypothèse est acceptée, une nouvelle question nous force à nous demander quelle est l’origine de cette "première" pensée consciente, et ainsi de suite...

Cette réflexion sur la cause de la cause (de la cause (de la cause (etc.))) m’obsède depuis des lustres car elle constitue une boucle infinie qui me fait prendre horriblement conscience des limites de toute perception humaine. En résumé : il est impossible de jouer avec l’infini sans se griller les neurones à un moment donné.

Infinité

Je me souviens d’ailleurs d’une discussion, il y a quelques mois à mon boulot, sur l’infini. Je ne sais plus pourquoi on en est venu à parler de ça (la plupart du temps, mes collègues parlent de leurs enfants, de leur mère psychopathe, de théâtre, de mignons petits chats, de morts stupides ou encore de leur sainte adoration pour les concombres).

Je me rappelle avoir dit un truc du genre : "si l’univers est réellement infini dans le temps comme dans l’espace, il y doit y avoir une infinité de tout : une infinité de moi, une infinité de nous, une infinité de situations exactement identiques à celle que nous vivons en ce moment, avec les mêmes gens, ayant le même physique (au grain de beauté sur la fesse gauche près), le même cerveau, les mêmes pensées. Il doit également y avoir une infinité de situations presque identiques mais pas vraiment identiques. En outre, si nous sommes dans un monde infini, plus rien n’est original, tout a déjà été fait. Tout a déjà été dit. Et une infinité de fois en plus, bordel de merde !"

La plupart de mes collègues (sauf une) n’étaient globalement pas d’accord (et refusent toujours, je pense, d’être d’accord) avec pareil argument, arguant que même si l’univers était infini, il serait impossible d’atteindre une précision telle qu’une même situation arrive ne fût-ce que deux fois.

Leur raisonnement réside à mon avis dans une incompréhension de ce que recouvre exactement la notion d’infini. C’est quelque chose qui touche à l’absolu et qui est difficilement imaginable pour nos petits cerveaux humains (déjà rien que l’immensité de l’univers est difficilement appréhendable, alors l’infini, hein...). Si l’univers est réellement infini, tout ce qui est possible de s’y dérouler s’est déjà déroulé et se déroulera encore, non pas deux fois, trois fois, mais une infinité de fois : tout a déjà été fait, énoncé, pensé et vécu. Enfin, pour être exact, en termes probabilistes, on dira subtilement que dans pareil cas, tout a presque sûrement (3) déjà été énoncé, pensé et vécu.

Dans un univers infini, il y aurait une infinité de femmes de ma vie (aaaaah !), mais il y aurait aussi une infinité de déception (oh ?) et une infinité de grenouilles (ah !).

Mais qu’est-ce que je raconte ?

Ce n’est évidemment pas moi qui ai inventé cette pensée. Il s’agit d’une vieille réflexion actuellement connue sous le nom de paradoxe du singe savant (ou théorème du singe infini). L’idée est la suivante : un singe tapant durant un temps infini des lettres au hasard sur une machine à écrire pourra presque sûrement écrire exactement un texte donné. Le texte fréquemment cité en exemple est Hamlet de Shakespeare mais ça peut être grosso modo n’importe quoi, de n’importe quel ordre de grandeur, comme l’intégrale des Rougon-Macquart, une bibliothèque entière ou même l’autobiographie illustrée de Horst Tappert si ça vous chante. En fait, quand on a l’infinité devant soi, peu importe la grandeur de ce que l’on veut écrire : la chose finira presque sûrement par être écrite. Le problème qui se posera face à une série infinie de lettres contenant toutes les combinaisons possibles sera d’un tout autre ordre : comment trouver une œuvre (autrement dit : comment trouver du sens) dans un bruit aussi "vaste" qu’une infinité de caractères ?

Le singe éternel est, bien sûr, une simple vue de l’esprit : il symbolise la création d’une suite de lettres de manière aléatoire. C’est d’ailleurs là une assez mauvaise représentation du hasard car un singe utilisant une machine à écrire ne tapera pas sur le clavier aléatoirement. Peut-être d’ailleurs ne fera-t-il rien d’autre que de manger sa banane ou de crier "Ooook" et "Eeeek" toute la journée et tant mieux pour lui ! Mais vu qu’il a l’éternité devant lui, il finira forcément – presque sûrement – par taper une suite infinie de lettres, non ? Des types ont tenté l’expérience avec un singe fini, mais ça n’a rien donné.

Ce théorème montre plus prosaïquement la difficulté de penser en termes d’infini.

Je ne vais plus vous ennuyer longtemps avec mes singes. Si vous voulez approfondir le sujet, vous pouvez toujours vous diriger vers l’article de Wikipédia, qui n’est pas mal foutu (l’édition anglophone est de meilleure qualité). Vous pouvez aussi lire La Bibliothèque de Babel de Jorge Luis Borges, belle variation sur le thème, ou encore L’histoire sans fin de Michael Ende (mon tout premier "roman préféré", lu à l’âge de huit ans !), qui contient quelques chapitres en forme de réflexions sur l’infini. Le titre de l’ouvrage fait ainsi référence au chapitre du Vieillard de la Montagne Errante, qui consigne dans un livre l’histoire du roman au fur et à mesure qu’elle se déroule et qui se voit obliger de relire cette histoire, créant une dangereuse boucle infinie. Plus tard, lorsqu’un des héros du roman (Bastien), en compagnie du singe (!) Argax, rencontre d’anciens empereurs déments qui ont tout oublié du monde réel, ces derniers jouent au "jeu des probabilités" avec des gros dés contenant des lettres sur chacune de leurs faces : "quand on y joue très longtemps, à longueur d’années, il arrive parfois que des mots surgissent par hasard".

Déterminisme et fatalisme

D’autres réflexions m’ont parfois fait très mal à la tête, comme la question du fatalisme, une forme de déterminisme scientifique appliqué à l’être humain. Le concept possède quelques rapports avec ce qui a été dit précédemment (notamment la question de la causalité). Du coup, j’arrive in extremis à vous faire croire que cet article suit une direction bien précise (or, il n’en est rien). Si (si ?) j’étais entièrement fataliste, je dirais que je n’ai de toute façon pas eu d'autre choix que d’écrire cet article comme je l’ai écrit, au moment où je l’ai écrit, de la façon dont je l’ai écrit, à la virgule près.

Le fatalisme a notamment été très bien décrit par un athée du XVIIIe siècle que j’aime beaucoup (encore un lien avec le début de l’article !), le Baron d’Holbach, dans son Système de la nature (1770) :
"Homme faible et vain ! Tu prétends d'être libre ; hélas ! Ne vois-tu pas tous les fils qui t'enchaînent ? Ne vois-tu pas que ce sont des atomes qui te forment, que ce sont des atomes qui te meuvent, que ce sont des circonstances indépendantes de toi qui modifient ton être et qui règlent ton sort ? Dans une nature puissante qui t'environne, serais-tu donc le seul être qui pût résister à son pouvoir ? Crois-tu que tes faibles vœux la forceront de s'arrêter dans sa marche éternelle, ou de changer son cours ?"
Le fatalisme, c’est donc la négation qu’un être humain dispose d’un libre arbitre, même limité. Face à n’importe quelle situation ou interaction avec le monde, cet être humain réagira, pensera, s’activera forcément comme il doit réagir : il réagira comme un assemblage complexe de molécules. Toutes les occurrences passées (toutes les causes) l’entraîneront à faire ce qu’il fait à l’instant présent. L’univers visible (relativiste) est régi par le déterminisme. Pourquoi l’homme sortirait-il du cadre ?

Bon, ne manquerez-vous pas de me dire, la conception est très "mécanique classique" : elle s’applique à l’univers tel qu’on le concevait au XVIIIe et au XIXe siècle. Un univers où tout était explicable sur base de "mouvements d’horloge". La physique quantique, avec le fameux principe d’incertitude d’Heisenberg (impossibilité fondamentale de déterminer simultanément la vitesse et la position d’une particule), démolit en partie cette conception déterministe universelle.

On pourrait donc avancer que l’humain garde son libre arbitre de justesse grâce à la physique quantique (merci Niels Bohr !). N’empêche, philosophiquement parlant, ça ne résout pas vraiment mon problème : durant toute mon existence, ai-je réellement eu le choix dans les actes que j’ai posés ? Aurais-je pu faire autrement ? Vous allez me répondre : "Évidemment que tu avais le choix ! Évidemment que tu aurais pu faire autrement !" (Mmmmh, je sens comme une pointe de reproche dans ce que vous me dites là.)

"Déjà, ta vie a été influencée au hasard des rencontres." Oui, mais peut-on parler de hasard ? Si j’ai rencontré tous ces gens, c’est que je devais les rencontrer, non ? Je ne parle pas du tout de destin, hein ! (Même si destin et déterminisme sont sans doute deux manières opposées de poser la même question.) Même en prenant en compte les milliards d’interactions que l’on a avec le monde dans une vie, ce n’est pas parce qu’on est humainement incapable de les mesurer qu’elles ne sont pas mesurables dans l’absolu. Ne parle-t-on pas de hasard simplement parce qu’on ne peut voir toutes les causes tendant vers un événement donné ?

"Si tu meurs en te faisant écrabouiller par un piano qui tombe par malchance d’une fenêtre au moment où tu passes en dessous, ce n’est pas déterminé !" Sauf si on considère que toute ma vie tend vers cet événement, simplement parce que, par un engrenage causal bien malheureux, je ne peux être qu’à cet endroit à ce moment.

Bref, je n’arriverai sans doute jamais vraiment à avoir l’esprit en paix par rapport à cette question. Cela ne m’empêche nullement, par ailleurs, d’exister ni de penser ce que je pense, ni encore d’avoir certaines idées bien précises et de les défendre, ni enfin d’agir dans certaines situations...

Si vous voulez continuer la réflexion, je vous propose de lire un chef-d’œuvre de la science-fiction : Abattoir 5 de Kurt Vonnegut (1969). C’est un roman qui décrit très bien le fatalisme et, mieux encore, qui donne la possibilité de vivre sans trop en souffrir. Le "héros" du roman, Billy Pèlerin, un soldat de la Seconde Guerre mondiale, arrive, dit-il, à "décoller du temps", c’est-à-dire à considérer vraiment le temps comme la quatrième dimension (temporelle) et de s’y déplacer comme dans les trois premières (spatiales), à l’instar des extraterrestres de la planète Trafalmadore qu’il a rencontrés/rencontrera. Les "Trafalmadoriens" ont la possibilité de voir chaque instant de leur vie, y compris celui de leur propre mort. Ils ne peuvent pas changer leur... euh... destin ni le destin du monde mais peuvent à loisir se projeter à l’intérieur même de la période durant laquelle ils ont vécu. Ils sont donc totalement et définitivement fatalistes : ils ne peuvent pas changer le cours du temps, juste le voir, de sorte que, lorsqu’ils sont confrontés à la mort, ils ne peuvent que répondre la phrase fataliste par excellence : "C’est la vie" ("So it goes"). En outre, ils n’arrivent pas à comprendre les humains qui croient dur comme fer à leur libre arbitre.

Perception du réel

La dernière question que je voulais aborder brièvement (4) (ouf !) aujourd’hui est une de celles qui hantent mes cauchemars. Après la question fataliste : "Pouvais-je écrire autre chose que ce que j’écris ?", voici la question sur la réalité elle-même : "Des gens lisent-ils réellement ce que j’écris ?". Je ne pose pas la question de savoir si ce blog a des lecteurs (je sais qu’il n’est lu par personne, hahaha !). Je me la pose à un niveau supérieur beaucoup plus flippant : "Comment être certain que ce que je fais ne fait pas partie d’un rêve ?" ou "Comment être certain que ce je perçois est la réalité ?". En fait, c’est totalement impossible d’en être certain et il faut faire avec.

Oui, bon, c’est la Caverne de Platon, quoi. (Ou Matrix ou The Truman Show, ouais, si vous voulez.) Nous sommes obligés de regarder le monde et de le comprendre avec nos sens limités... Rien de neuf.  Personnellement, j’adore néanmoins cette citation de l’auteur de science-fiction Philip K. Dick (1928-1982) (5) :
"Ils ne construisent que la partie du monde dont ils ont besoin, pour vous convaincre qu’il est réel. Vous voyez, c’est une sorte d’opération à petit budget : ces pays dont vous entendez parler, comme le Japon ou l’Australie, n’existent pas vraiment. Il n’y a rien là-bas. À moins bien sûr que vous ne décidiez d’y aller, auquel cas il leur faut monter tout ça, le décor, les immeubles, les gens, pour que tout soit prêt à votre arrivée. Ils doivent travailler sacrément vite."
Il n’est pas une semaine de ma vie, depuis mes 13-14 ans, sans que je sois dans cet état d’esprit, en ayant l’impression d’être totalement décalé du réel. Oui, c’est un peu terrifiant mais je n’en vis pas trop mal, merci. Heu. Enfin... C’est peut-être pour ça que je bois (enfin, que je buvais) et c’est peut-être pour ça que parfois, je suis pétrifié quand il s’agit d’avoir des contacts avec "l’extérieur".

Si je parle de ce genre de raisonnement à mes amis, ils me diront : "mais non, je t’assure que c'est bien moi que tu as devant toi !" Ce n’est pas rassurant, hein ?

Pas rassurant du tout.

Bon, allez, je vais aller prendre mon train pour la mer.
Enfin, je crois que je vais aller prendre mon train pour la mer.
À l’heure qu’il est, ils ont déjà dû préparer les vagues, les Flamands en short, les vieux, tout ça...

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(1) Seul petit bémol : curieusement, j’ai eu droit à un baptême catholique. Allez savoir pourquoi ! Tradition villageoise disent mes parents : paraîtrait qu’on ne se posait même pas la question dans ma campagne à l’époque et qu’on baptisait tout le monde. Mouais... Avec un père qui se dit "marxiste", c’est quand même très curieux, non ? Peut-être ce dernier est-il en réalité un agent  jésuite infiltré au sein du monde de la gauche radicale ?
(2) L’absurdité de la cause première et la référence à Stuart Mill ont également été reprises par le mathématicien et philosophe Bertrand Russell dans Why I Am Not a Christian en 1927.
(3) Dans l’univers des probabilités, et en caricaturant un peu, un évènement est dit presque sûr lorsqu’il a une chance de se produire en un nombre fini d’événements. Exemple très simple avec le jeu de pile ou face : la pièce tombera presque sûrement sur "pile" après un certain nombre de lancers, même si, dans l’absolu, il est possible qu’elle retombe toujours sur "face". Lorsqu’on tend vers l’infini, la probabilité que la pièce tombe au moins une fois sur "pile" tend vers 1 : l’événement "pile" sera presque sûrement vrai.
(4) Bah oui parce que je pars pour la mer du Nord dans une heure...
(5) Reprise par Lorris Murail, Les maîtres de la science-fiction, Paris, Bordas, 1993, p. 111.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

je persiste et signe : je me considére comme marxiste

Hamilton a dit…

Un marxiste, oui, sans aucun doute, mais qui fait baigner son enfant dans l'opium du peuple dès sa naissance, par tradition villageoise...

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